Bataille de Culloden

Écosse Avril 1746.  Après trois tentatives à s’efforcer de restaurer les Stuarts sur le trône d’Écosse, les Jacobites (partisans des Stuarts) veulent à nouveau défier l’armée britannique et placer le prince Bonnie Charles (Charles Édouard Stuart) sur le trône. Après avoir menacé Londres, les troupes de Bonnie Prince Charles décident plutôt de rejoindre les terres écossaises. Des troupes britanniques le poursuivent et le talonnent.  Les armées du général George Wade et du prince Guillaume Auguste, duc de Cumberland forcent les troupes écossaises à se replier davantage vers le nord. Sur leur parcours, les homcullodenmes de Bonnie Prince Charles échouent à prendre le château de Stirling et Fort William mais s’emparent d’Inverness et de Fort Augustus.  Finalement les deux grandes armées ennemies s’affrontent dans une lande appelée Culloden Moor le 16 avril.  Les forces comprennent 5000 hommes du côté écossais et environ 7000 à 9000 hommes du côté britannique.  Après avoir tenté de parlementer, les hostilités commencent.  L’artillerie britannique attaque les premières lignes des troupes jacobites.  Le clan Cameron decide de riposter. Il est suivi par les autres clans mais cela sans aucune coordination.  En une heure, la supériorité des armes des régiments britanniques fait la différence.  Les jacobites doivent battre en retraite.  Ces derniers auront perdu environ 1250 de leurs camarades contre 350 chez les britanniques.

Flora_MacDonalds_Farewell

Bonnie Prince Charles et Flora MacDonald

Le prince Bonnie Charles est obligé de fuir et est même recueilli et caché par une femme du nom de Flora MacDonald. Les survivants, quant à eux, sont poursuivis inlassablement.  Le duc de Cumberland ne renonce en effet à aucune tactique pour réprimer le peuple écossais.  Il est même surnommé le « boucher ».  Les blessés abandonnés sur le champ de bataille sont exécutés.  Il met le feu à des granges et des résidences suspectées de cacher des jacobites.  Ces méthodes répressives se poursuivent des mois durant.  Au but du compte. c’est plusieurs dizaines de milliers d’écossais qui trouvent la mort sous les ordres du duc.
La bataille de Culloden marque la fin du rêve jacobite ainsi que du mode de vie traditionnel écossais. En effet, les autorités britanniques adoptent des lois incorporant l’Écosse et surtout les Highlands dans le giron anglais. Les pouvoirs des chefs de clan sont abolis. De plus, le mode vestimentaire écossais (tartan) est interdit.  Face à ces mesures visant à détruire les clans et à assimiler les écossais au mode de vie britannique, beaucoup d’écossais décident de partir en traversant l’océan atlantique afin de rallier l’Amérique. Une terre d’espoir pour la survie de leur identité…

Pour une bonne fiction sur le sujet, voici un livre qui saura vous plaire:culloden_fin_clans

CULLODEN : LA FIN DES CLANS
Auteur : Valérie LANGLOIS
Éditeur : VLB
Paru : 4 avril 2011
Disponible : Archambault (Epub), Amazon.ca (Kindle)

RÉSUMÉ
Culloden. La fin des clans, raconte l’histoire d’un groupe de Highlanders qui ont survécu après leur défaite devant les forces britanniques à Culloden Moor, en Écosse, le 16 avril 1746. Alors que l’Écosse est mise à feu et à sang par les Anglais qui sèment la désolation dans les Highlands, Aimili Munro se retrouve brutalement orpheline et sans toit. Elle prend alors la route d’Édimbourg et rencontre un groupe de Highlanders en fuite après la bataille sanglante de Culloden. À la tête de ces guerriers aux manières douteuses, Lachlan MacGregor n’a qu’un seul but : ramener ses hommes dans leur village… à condition que celui-ci existe toujours. Heureusement pour Aimili, la présence apaisante de Brodick MacIntosh vient adoucir son séjour forcé parmi les guerriers. Et bientôt, les destins des trois voyageurs se trouveront soudés à jamais par les événements tragiques que les impitoyables tuniques rouges anglaises continuent d’infliger à leurs ennemis

Le cœur d’Auschwitz

Petite chose gardée précieusement cachée pendant cinquante ans, le cœur d’Auschwitz est une toute petite carte de vœux que Fania Steiner reçut de ses co-détenues au camp de concentration d’Auschwitz en décembre 1944 à l’occasion de ses vingt ans.coeur_Auschwitz  Cette carte en forme de cœur et pliée à la façon d’origami, est un témoignage édifiant de l’amitié et du courage que les prisonnières ont fait preuve durant ces jours sombres de leur existence. Douze d’entre elles, à l’aide de papier volé et de colle de fortune, ont écrit des petits mots pour Fania. On retrouve des phrases comme : « Notre victoire, ce sera de ne pas mourir » ou « Avec les autres, il faut rire. Quand tu pleures, cache-toi ».
Cette petite cartecoeur_origami fut préservée et cachée à la vue des nazis.  Si découverte, il est à peu près certain que les 12 jeunes filles auraient été exécutées. Même lors de la Marche de la Mort en janvier-février 1945, Fania a porté le précieux cadeau sous son aisselle pour qu’il ne soit pas découvert.  Elle survécut à cette épreuve surhumaine qui emporta la moitié des prisonniers obligés d’évacuer les camps de concentration trop près du front.  Elle dut cependant marcher pendant plusieurs jours, même si elle était épuisée et qu’elle était exposée à un froid polaire.  Elle fut éventuellement libérée et elle refit sa vie au Canada, à Toronto.  Longtemps, pour protéger sa fille, elle a gardé en elle le récit de sa vie à Auschwitz.  Ce n’est que plusieurs années plus tard, qu’elle ressentit le besoin de partager un peu de son expérience et fit don de son petit cœur.  Il est maintenant exposé au Centre commémoratif de l’Holocauste de Montréal.
Carl Leblanc, un documentariste, en visitant le Centre en 1998, est bouleversé par ce petit cœur semblant porter tant d’histoires en lui. Des questions lui passent par la tête : « Qui étaient ces femmes? », « Qui est cette Fania », « Comment ce petit objet s’est rendu jusqu’à nous? »  Pour répondre à ces questions, il décide de faire un film sur cette histoire touchante. Pour ce faire, il a dû procéder à une véritable enquête afin de retrouver les survivantes.  Son film intitulé « Le cœur d’Auschwitz » est le récit de cette quête.

En 2012, il publie une oeuvre de fiction, relatant son expérience.  Il s’agit du livre:artefeact

ARTÉFACT
Auteur : Carl LEBLANC
Éditeur : XYZ Éditeur
Paru : 1er novembre 2012
Disponible :  Archambault (Epub), Amazon.ca (Kindle), Amazon.fr (Kindle)

 

 

Lusitania 1915, la dernière traversée

Erik Larson raconte avec virtuosité la tragédie du Lusitania, un épisode crucial et trouble de la Première Guerre mondiale. 1er mai 1915. Tandis que la Première Guerre mondiale entame son dixième mois, le Lusitania, luxueux paquebot britannique, quitte New York pour rejoindre Liverpool. Près de 2 000 passagers profitent des équipements modernes de ce navire puissanlusitaniat et rapide surnommé  » le lévrier des mers « . L’Allemagne a classé en zones de guerre les mers entourant l’Angleterre mais le capitaine, William Thomas Turner, connait les règles interdisant les attaques de bateaux civils. Dans le périmètre du paquebot, à bord du sous-marin allemand U-20, le Kapitänleutnant Walther Schwieger décide néanmoins de passer outre ces règles. Le 7 mai, les deux vaisseaux progressent vers Liverpool et les pièces du puzzle – notamment l’orgueil, un brouillard fortuit et un secret bien gardé – s’assemblent pour produire l’un des pires désastres de l’histoire. Avec un sens de l’intrigue digne des plus grands thrillers, Erik Larson nous embarque dans l’atmosphère suffocante du sous-marin, éclairant d’une lumière inédite ces faits historiques qui contribuèrent à faire entrer les États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Nous vivons l’exaltation, la peur, la panique… La réalité dépasse toujours la fiction.

Auteur : Erik LARSON
Éditeur : Le Cherche-Midi
Paru : 16 mai 2016 (date sujette à changement)
Disponible : Archambault (Epub)

Le Schindler britannique

Beaucoup de gens ont sûrement vu le beau film de Steven Speilberg « La liste de Schindler ». Ce film raconte l’histoire d’Oskar Schindler, industriel autrichien, qui, pendant toute la durée de la deuxième guerre mondiale, pu réussir à sauver environ 1200 juifs, en les faisant travailler dans son usine de fabrication de munitions.  Il a même acheté le silence de nombreux officiers nazis afin de préserver la vie de ses travailleurs.  Cette histoire n’est pas unique.  Il est bon de savoir qu’il a existé d’autres héros de la trempe de Mr. Schindler lors de cette période affreuse de l’histoire de l’humanité.nicholas_winton
Un de ces héros est un britannique : Nicholas Winton.  En fait son vrai nom est Nicholas Wertheim.  Sa famille est d’origine juive allemande, mais elle s’est installé en Grande-Bretagne et s’est convertie au christianisme. Afin de mieux s’intégrer à leur nouveau pays, ils ont pris le nom de Winton.
En 1938, alors employé de la bourse de Londres il est de passage à Prague pour visiter un ami. Il est sensibilisé au sort des enfants juifs en visitant un camp de réfugiés pendant son séjour.  Son ami tchécoslovaque participe à des sauvetages d’enfants et cela lui donne l’idée d’en faire de même.  Il monta donc une petite entreprise qui permit à plusieurs centaines d’enfants d’éviter les âffres du régime nazi.  Pour atteindre son but, il travailla à convaincre les autorités britanniques d’accepter de recevoir des enfants, mêmes si ceux-ci ne pouvaient pas tous présenter des papiers d’identité conformes.  Une fois que Londres accepta de baisser ses exigences, il commença à organiser des convois.  Il réussit à évacuer 669 enfants répartis dans 8 convois.  Une ombre au tableau, le 9e train ne put jamais partir et 250 enfants disparurent à tout jamais.
Pendant longtemps, plusieurs de ces rescapés et leurs familles ne surent à qui ils devaient la vie.  Ce n’est que 50 ans plus tard, que le tout est révélé au monde.  C’est sa femme qui trouva dans une vieille sacoche remisée au grenier, la liste des enfants et la correspondance entre son mari et les parents de ces enfants.
En septembre 2009, un train en partance de Prague, avec à son bord plusieurs des enfants, atteignit Londres où les attendait leur sauveur.
Il reçu de nombreuses distinctions et s’éteignit paisiblement le 1er juillet 2015 à nicholas_winton_livrel’âge de 106 ans.

Pour en apprendre davantage, vous pouvez lire le livre écrit par sa fille Barbara Winton : « If it’s not Impossible : The Life of Nicholas Winton », paru chez l’éditeur Troubador Publishing Ltd. 
Disponible : Amazon.ca (Kindle), Amazon.com (Kindle)

La Conspiration des poudres

Le 5 novembre 1605, fut déjoué le plus grand complot de l’Histoire d’Angleterre.  Ce qui est maintenant connu sous le nom de « Conspiration des poudres » ou « Gunpowder Plot » fut une tentative d’assassinat visant la personne du roi Jacques 1er d’Angleterre, de sa famille et des membres du parlement. Le projet consistait à faire exploser la Chambre des communes lors de l’ouverture du parlement anglais.
Une lettre anonyme transmise aux autorités a permis à celles-ci d’intervenir juste au moment où Guy Fawkes s’apprêtait à mettre le feu aux poudres. L’échec de l’attentat a entrainé la fuite des conspirateurs.  Ils furent cependant tous arrêtés.  Ils subirent un procès, qui sans surprise, les condamna à mort. Ils furent, pour la plupart, pendus et toujours vivants, castrés, éventrés et écartelés.

Les origines de cette conspiration remonte aux tensions religieuses du siècle précédent qui découlaient de la fondation de l’Église protestante d’Angleterre.  En effet, de nombreuses tentatives guy_fawkesd’assassinat se produisirent et les principales personnes visées étaient des représentants de l’Église officielle. 

L’Histoire a retenu le nom de l’un des conspirateurs : Guy Fawkes.  Il s’agit de celui qui a été pris sur le fait dans les souterrains de la Chambre des communes. Il est à l’origine du masque des Anonymous.  Ce masque est apparut gunpowerla première fois, dans les années ’80, dans la bande dessinée « V » pour Vendetta. Les bédéistes Alan Moore et David Lloyd utilisèrent le visage de Guy Fawkes pour créer le masque du personnage principal.  Il est maintenant le symbole de nombreuses luttes sociales.
Pour en connaître davantage sur cette page de l’Histoire d’Angleterre, vous pouvez lire l’ouvrage suivant : The Gunpowder Plot: History in an Hour.

Disponible sur : Amazon.com (Kindle)

 

La reine et l’assassin

Auteur : David Morrell
Éditeur : Marabout
Paru : Avril 2016
Disponible : Archambault (ePub), Amazon.ca (Kindle), Amazon.fr (Kindle)

Londres, 1855.
La guerre de Crimée fait rage. L’incompétence de l’état major britannique provoque la chute du gouvernement en place. L’empire vacille.
C’est dans ce contexte troublé que le sulfureux opiomane Thomas de Quincey et son «équipe» (sa fille reine_assassinet leurs deux acolytes de Scotland Yard) affrontent un tueur d’un genre bien particulier. Ses victimes, toutes des membres de l’aristocratie, sont autant de jalons vers un objectif  ultime : l’assassinat de la reine Victoria elle-même.
Alors que de Quincey et sa fille se démènent pour protéger la reine, ils mettent au jour les secrets tragiques du passé d’un homme rongé par sa soif de vengeance.

Inspiré de faits réels, ce nouveau roman de David Morrel conjugue avec talent l’Histoire et la fiction, et fait revivre un épisode sanglant de l’Angleterre victorienne.

 

9 avril 1865 : Fin de la Guerre de sécession

Le 9 avril 1865, la bataille d’Appomattox, mettait fin à la Guerre de sécession aux Etats-Unis.
Après la prise de la ville de Richmond par le général Grant, l’armée sudiste, avec à sa tête, le général Robert Edward Lee, ne compte plus que 26 000 soldats épuisés et affamés.  Pressé par les troupes de Grant et de Sheridan, il est forcé à tenter une ultime manoeuvre afin de se sortir de cette situation intenable.  Il vise une sortie près du village d’Appomattox Court House. Dès le début de l’affrontement, l’armée sudiste semble en bonne position après avoir enfoncer la ligne ennemie.  Mais d’autres régiments de confédérés se tenaient tapis et les ont encerclé.  Face à cette situation, le général Lee n’a eu d’autre choix que de se rendre.

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