Arthur Phillip et son rôle dans la fondation de l’Australie

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Arthur Phillip

Arthur Phillips (1738-1814) est le premier gouverneur de l’Australie (1788-1792). Il est aussi le fondateur de la ville de Sydney.
En 1770, le navigateur James Cook atteint la côte est de l’Australie, que l’on nomma la Nouvelle-Galles du Sud. À la demande de Lord Sydney (ministre de l’Intérieur d’Angleterre), Arthur Phillip commande la First Fleet dont la mission est de fonder une colonie pénitentiaire à la Nouvelle-Galles du Sud.  Il atteint les côtes de la nouvelle colonie le 26 janvier 1788 après 8 mois de navigation.  Cette date est demeurée importante pour les Australiens car elle correspond aujourd’hui à leur fête nationale. L’accompagne, 11 navires et environ 700 prisonniers (petits voleurs principalement de Londres) et gardiens.  Considérant le premier site très pauvre pour l’agriculture et trop exposé pour en assurer une défense convenable, il opte pour le site de Port Jackson (aujourd’hui le port de Sydney). 

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Port Jackson

Les débuts de la colonie sont très difficiles à cause, entre autres, de la pauvreté du sol et du peu d’expertise de la population en matière d’agriculture.  Ces lacunes laissent toujours planer l’ombre de la famine sur la colonie. Mais tant bien que mal, celle-ci se maintient en s’approvisionnant dans d’autres ports à proximité.  Peu à peu, les prisonniers acquièrent leur liberté et se font attribuer des terres pour l’exploitation agricole. Mais l’arrivée incessante de nouveaux prisonniers, teste toujours les capacités de la colonie.  Cependant, les choses se stabilisent, surtout avec la mise sur pied de l’industrie baleinière ainsi que celle de l’élevage du mouton, suite à l’importation de plusieurs bêtes.
Arthur Phillip, noua au cours de ses années comme gouverneur, de bonnes relations avec les autochtones.  Les Eoras, quoique très belliqueux, se montrèrent respectueux envers l’homme et sa mission.  Il noua même des liens avec un des chefs Bennelong.
En 1792, Phillips, dont la santé décline à cause d’une malnutrition chronique est finalement rappelé en Angleterre.  Il en profite pour emmener avec lui son ami Bennelong.  Il traîne aussi dans ses cales, de nombreuses espèces végétales inconnues en Occident.  Il finit ses jours paisiblement à Bath en Angleterre.

Pour en apprendre davantage sur l’homme et sur la fondation de l’Australie, je vous recommande le livre suivant :phillip_spy_novel

ARTHUR PHILLIP SAILOR, MERCENARY,
GOVERNOR, SPY
Auteur : Michael PEMBROOKE
Éditeur : Hardie Grant Books
Paru : 1er août 2013
disponible : Amazon (kindle), Amazon.ca (Kindle)

 

Bataille de Culloden

Écosse Avril 1746.  Après trois tentatives à s’efforcer de restaurer les Stuarts sur le trône d’Écosse, les Jacobites (partisans des Stuarts) veulent à nouveau défier l’armée britannique et placer le prince Bonnie Charles (Charles Édouard Stuart) sur le trône. Après avoir menacé Londres, les troupes de Bonnie Prince Charles décident plutôt de rejoindre les terres écossaises. Des troupes britanniques le poursuivent et le talonnent.  Les armées du général George Wade et du prince Guillaume Auguste, duc de Cumberland forcent les troupes écossaises à se replier davantage vers le nord. Sur leur parcours, les homcullodenmes de Bonnie Prince Charles échouent à prendre le château de Stirling et Fort William mais s’emparent d’Inverness et de Fort Augustus.  Finalement les deux grandes armées ennemies s’affrontent dans une lande appelée Culloden Moor le 16 avril.  Les forces comprennent 5000 hommes du côté écossais et environ 7000 à 9000 hommes du côté britannique.  Après avoir tenté de parlementer, les hostilités commencent.  L’artillerie britannique attaque les premières lignes des troupes jacobites.  Le clan Cameron decide de riposter. Il est suivi par les autres clans mais cela sans aucune coordination.  En une heure, la supériorité des armes des régiments britanniques fait la différence.  Les jacobites doivent battre en retraite.  Ces derniers auront perdu environ 1250 de leurs camarades contre 350 chez les britanniques.

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Bonnie Prince Charles et Flora MacDonald

Le prince Bonnie Charles est obligé de fuir et est même recueilli et caché par une femme du nom de Flora MacDonald. Les survivants, quant à eux, sont poursuivis inlassablement.  Le duc de Cumberland ne renonce en effet à aucune tactique pour réprimer le peuple écossais.  Il est même surnommé le « boucher ».  Les blessés abandonnés sur le champ de bataille sont exécutés.  Il met le feu à des granges et des résidences suspectées de cacher des jacobites.  Ces méthodes répressives se poursuivent des mois durant.  Au but du compte. c’est plusieurs dizaines de milliers d’écossais qui trouvent la mort sous les ordres du duc.
La bataille de Culloden marque la fin du rêve jacobite ainsi que du mode de vie traditionnel écossais. En effet, les autorités britanniques adoptent des lois incorporant l’Écosse et surtout les Highlands dans le giron anglais. Les pouvoirs des chefs de clan sont abolis. De plus, le mode vestimentaire écossais (tartan) est interdit.  Face à ces mesures visant à détruire les clans et à assimiler les écossais au mode de vie britannique, beaucoup d’écossais décident de partir en traversant l’océan atlantique afin de rallier l’Amérique. Une terre d’espoir pour la survie de leur identité…

Pour une bonne fiction sur le sujet, voici un livre qui saura vous plaire:culloden_fin_clans

CULLODEN : LA FIN DES CLANS
Auteur : Valérie LANGLOIS
Éditeur : VLB
Paru : 4 avril 2011
Disponible : Archambault (Epub), Amazon.ca (Kindle)

RÉSUMÉ
Culloden. La fin des clans, raconte l’histoire d’un groupe de Highlanders qui ont survécu après leur défaite devant les forces britanniques à Culloden Moor, en Écosse, le 16 avril 1746. Alors que l’Écosse est mise à feu et à sang par les Anglais qui sèment la désolation dans les Highlands, Aimili Munro se retrouve brutalement orpheline et sans toit. Elle prend alors la route d’Édimbourg et rencontre un groupe de Highlanders en fuite après la bataille sanglante de Culloden. À la tête de ces guerriers aux manières douteuses, Lachlan MacGregor n’a qu’un seul but : ramener ses hommes dans leur village… à condition que celui-ci existe toujours. Heureusement pour Aimili, la présence apaisante de Brodick MacIntosh vient adoucir son séjour forcé parmi les guerriers. Et bientôt, les destins des trois voyageurs se trouveront soudés à jamais par les événements tragiques que les impitoyables tuniques rouges anglaises continuent d’infliger à leurs ennemis

Le mur d’Hadrien

Vers les années 70 de notre ère, les romains ressentaient plus que jamais le besoin de sécuriser les territoires qu’ils avaient conquis.  Ils redoutaient les peuples barbares très actifs notamment en Allemagne. C’est pourquoi, ils érigèrent de nombreux forts le long du Rhin. En Angleterre, c’était un peu la même chose.  En mission dans la province Britannia pour pacifier le sud de l’île, le général Agricola fit ériger une frontière par la construction d’une ligne de forts entre Solway Firth et l’embouchure de la Thyne. Mais trente ans plus tard, les peuples du sud commencèrent à s’agiter. Ils se soulevèrent et massacrèrent entre 3000 et 6000 soldats romains stationnés à York. C’est suite à cet événement, et par crainte des peuples pictes et écossais au nord, que l’empereur Hadrien fit construire entre 122 et 127 après J.C., un mur devant séparer le sud et le nord de l’île.  Ce projet fut réalisé sous la supervision du gouverneur Aulus Platorius Nepos. Le mur est passé à l’histoire sous l’appellation de Mur d’Hadrien et il existe toujours de nos jours. Il s’étire d’est en ouest sur le territoire britannique et fait près de 120 kilomètres.  Il est situé à peu près à la frontière séparant actuellement  l’Angleterre et l’Écosse.  mur_hadrienPour améliorer davantage l’aspect défensif de cette construction, celle-ci était flanquée de 300 tours et protégée par 17 camps retranchés. Haut de 3.5 à 6 mètres, ce mur a été inspiré de la voie romaine de Stanegate qui relie les villes de Carlisle à Corbridge.
Ce sont des soldats romains qui construisirent eux-mêmes le mur.  En fait, des centuries, des groupes de cent soldats avaient pour mission de construire une partie du mur.  Ils gravèrent même le nom de leur centurie sur le mur pour bien marquer leur participation.
Vers le Ve siècle, l’empire romain est à la veille de se disloquer.  Il tente de se restructurer. Les soldats abandonnent peu à peu la garde et l’entretien du mur. Un grand nombre d’entre eux décidèrent de s’établirent sur place et devinrent de simples paysans.  Par la suite, de nombreux habitants vinrent chercher des pierres pour construire divers bâtiments. Le mur est toujours debout et peut être visité.  En fait, aujourd’hui, il s’agit du site touristique le plus fréquenté dans le nord de l’Anmurder_hadrian_wallgleterre.

Pour vous en lire davantage et vous divertir, je vous suggère le livre suivant :

MURDER ON HADRIAN’S WALL
Auteur : Andrew Drummond
Éditeur : Parrin Lane
Paru : 5 décembre 2013

Disponible : Amazon (Kindle)

L’identité de Jack l’éventreur serait-elle enfin connue?

JaclCe célèbre tueur en série qui a sévit et terrorisé Londres à l’automne 1888 est suspecté d’avoir tué cinq jeunes femmes dans le quartier de Whitechapel : Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. jack_eventreurElles semblaient toutes avoir été victimes d’un tueur usant du même opus operandi. Elles étaient toutes prostituées et présentaient le même genre de blessures : elles eurent la gorge tranchée puis furent éventrées. Malgré toutes les enquêtes menées au fil des années, ces crimes sordides ne furent jamais élucidés. Plusieurs passionnés ont poursuivi des enquêtes et l’un d’eux pourrait avoir mis au jour une théorie solide. Parue dans le Daily Mail du 6 septembre 2014 une nouvelle fit beaucoup de bruit. En effet, Russell Edwards, simple promoteur immobilier, mais passionné par cette énigme, révéla qu’il avait trouvé l’identité de Jack l’éventreur.  Après plusieurs années de recherches , il est maintenant certain qu’il a enfin trouvé le nom du meurtrier.  Il s’agirait d’un coiffeur d’origine polonaise :kosminski Aaron Kosminski.
Pour en arriver à cette conclusion, Russell Edwards a fait analyser un châle, qu’il avait acheté dans une vente aux enchères et ayant appartenu à la quatrième victime  : Catherine Eddowes.
À l’aide de techniques poussées, les scientifiques ont pu trouvé des traces de sperme.  Les résultats de l’analyse d’ADN ont révélé une correspondance parfaite à ceux obtenus auprès des descendants de Kosminski. 
À l’époque cet individu faisait partie de la courte liste des suspects que Scotland Yard avait identifiés. En effet, il avait été reconnu par un témoin qui l’avait vu en compagnie de l’une des victimes juste avant l’assassinat de cette dernière. Le temps passant, il n’a jamais innocenté officiellement. Il est donc demeuré un suspect jusqu’à nos jours.  Il reste à voir maintenant si d’autres enquêtes sérieuses viendront corroborer celle étblie par Russell Edwards.jack_livre

Pour ceux et celles qui désirent en savoir davantage, vous pouvez lire le livre de Monsieur Edwards « Jack l’éventreur démasqué ».  Il est disponible chez:

Archambault, (Epub), Amazon.ca et Amazon.fr (Kindle)

 

La Conspiration des poudres

Le 5 novembre 1605, fut déjoué le plus grand complot de l’Histoire d’Angleterre.  Ce qui est maintenant connu sous le nom de « Conspiration des poudres » ou « Gunpowder Plot » fut une tentative d’assassinat visant la personne du roi Jacques 1er d’Angleterre, de sa famille et des membres du parlement. Le projet consistait à faire exploser la Chambre des communes lors de l’ouverture du parlement anglais.
Une lettre anonyme transmise aux autorités a permis à celles-ci d’intervenir juste au moment où Guy Fawkes s’apprêtait à mettre le feu aux poudres. L’échec de l’attentat a entrainé la fuite des conspirateurs.  Ils furent cependant tous arrêtés.  Ils subirent un procès, qui sans surprise, les condamna à mort. Ils furent, pour la plupart, pendus et toujours vivants, castrés, éventrés et écartelés.

Les origines de cette conspiration remonte aux tensions religieuses du siècle précédent qui découlaient de la fondation de l’Église protestante d’Angleterre.  En effet, de nombreuses tentatives guy_fawkesd’assassinat se produisirent et les principales personnes visées étaient des représentants de l’Église officielle. 

L’Histoire a retenu le nom de l’un des conspirateurs : Guy Fawkes.  Il s’agit de celui qui a été pris sur le fait dans les souterrains de la Chambre des communes. Il est à l’origine du masque des Anonymous.  Ce masque est apparut gunpowerla première fois, dans les années ’80, dans la bande dessinée « V » pour Vendetta. Les bédéistes Alan Moore et David Lloyd utilisèrent le visage de Guy Fawkes pour créer le masque du personnage principal.  Il est maintenant le symbole de nombreuses luttes sociales.
Pour en connaître davantage sur cette page de l’Histoire d’Angleterre, vous pouvez lire l’ouvrage suivant : The Gunpowder Plot: History in an Hour.

Disponible sur : Amazon.com (Kindle)

 

La reine et l’assassin

Auteur : David Morrell
Éditeur : Marabout
Paru : Avril 2016
Disponible : Archambault (ePub), Amazon.ca (Kindle), Amazon.fr (Kindle)

Londres, 1855.
La guerre de Crimée fait rage. L’incompétence de l’état major britannique provoque la chute du gouvernement en place. L’empire vacille.
C’est dans ce contexte troublé que le sulfureux opiomane Thomas de Quincey et son «équipe» (sa fille reine_assassinet leurs deux acolytes de Scotland Yard) affrontent un tueur d’un genre bien particulier. Ses victimes, toutes des membres de l’aristocratie, sont autant de jalons vers un objectif  ultime : l’assassinat de la reine Victoria elle-même.
Alors que de Quincey et sa fille se démènent pour protéger la reine, ils mettent au jour les secrets tragiques du passé d’un homme rongé par sa soif de vengeance.

Inspiré de faits réels, ce nouveau roman de David Morrel conjugue avec talent l’Histoire et la fiction, et fait revivre un épisode sanglant de l’Angleterre victorienne.