Rébellion de la Rivière rouge

Peu de temps après l’adoption de l’Acte de l’Amérique du nord britannique (Constitution du Canada de 1867) par le parlement britannique, le jeune état canadien dut faire face à un conflit qui l’ébranla pour des années à venir.  Dès 1869, le gouvernement canadien décida de l’annexion du territoire de la Terre de Rupert, qui incluait le Manitoba et dont la population était constituée d’une majorité de francophones, surtout des Métis.  Un anglophone, William McDougall fut nommé gouverneur.  Dès sa nterre_rupertomination, il fit entreprendre une opération cadastrale qui désavantagea les Métis, et ce même si le territoire n’était pas encore partie prenante du Canada.  Les Métis, avec à leur tête un dénommé Louis Riel, se révoltèrent et se soulevèrent en créant un gouvernement provisoire qui rejetait l’annexion de leur territoire et surtout l’arpentage qui les dépossédaient de leurs terres.  Ce gouvernement tenta de faire reconnaître l’Assiniboine, leur territoire, comme une province canadienne.  Mais les choses se compliquèrent lorsque qu’un groupe anglophone opposé aux visées de Riel, seriel rebellèrent.  Un certain orangiste du nom de Thomas Scott fut arrêté, jugé et condamné à mort par le gouvernement provisoire. Il fut fusillé.  Cette exécution souleva les passions dans le Canada.  Les francophones, sympathiques à la cause des Métis prirent leur défense tandis que les anglophones désiraient juger Riel pour la mort de Scott qu’ils considéraient comme un meurtre.  Cet épisode mouvementé n’empêcha pas, peu de temps après, l’Assiniboine d’intégrer la Confédération canadienne sous l’appellation de « Province du Manitoba ».  Riel obtenu aussi la garantie que les Métis puissent avoir leur propres écoles et puissent pratiquer leur religion : catholicisme. En échange, le Canada obtenait le droit d’établir les règles fédérales canadiennes au Manitoba. Le Canada envoya donc uneexecution_thomas_scott expédition militaire chargée de cette tâche.  Mais, le mécontentement en Ontario ne diminua pas quant au sort de Thomas Scott.  Une majorité d’Ontariens désiraient que Louis Riel soit arrêté et puni pour le meurtre du jeune orangiste.  Bien au fait de ces réclamations, Riel s’enfuit avant l’arrivée de l’expédition.  Il demeura plusieurs années en exil aux Etats-Unis.  Il revint au Canada, dans l’actuelle Saskatchewan, mais fut rapidement arrêté et pendu pour trahison.  Cet acte est considéré comme ayant contribué nettement au clivage entre francophones et anglophones au Canada.  Cette division existe d’ailleurs toujours.

Pour en lire davantage sur ces événements et sur Louis Riel, je vous recommande le livre suivant :

ROUGES RIVIÈRESrouges_rivieres
Auteur : Alain DUBOS
Éditeur : Pocket
Paru : 16 juin 2011
Disponible : Papier, Amazon.fr, Amazon.ca

 

L’expédition Lewis et Clark

Après l’expédition d’Alexander McKenzie en 1793, qui avait permis pour le première fois à un européen d’atteindre l’Océan Pacifique, une deuxième expédition est imaginée par Thomas Jefferson au tout début du XIXe siècle. Lewis_and_ClarkL’achat, par les Etats-Unis de la Louisiane en 1803 permit au projet de prendre forme.  Cette aventure était l’occasion d’étudier les tribus amérindiennes, la flore, la faune, la géologie en plus de permettre la découverte d’un passage fluvial vers le Pacifique.  Thomas Jefferson choisit Meriwether Lewis pour commander cette expédition, qui lui choisit William Clark pour l’accompagner et l’assister.  En décembre 1803, 45 hommes sont rassemblés à Saint-Louis.  Ils prirent place dans 3 embarcations et le Corps of Discovery commença son long périple le 14 mai 1804. Accompagné de son chien Seaman, Lewis dirigea son groupe vers le nord en suivant le cours sinueux de la rivière Missouri.  Ils atteignirent Fort Mandan, dans ce qui est aujourd’hui le Dakota du Nord, où ils passèrent l’hiver 1804-1805. trajet_expedition_lewis_clarkIls repartirent au printemps.  Et comme ils s’engageaient sur des territoires autochtones peu connus, ils décidèrent d’embaucher un canadien-français Toussaint Charbonneau et sa femme Sacagawea (autochtone Shoshone) comme interprètes. C’est probablement à cette dernière qu’il faut attribuer la réussite de cette expédition.  En effet, par deux fois, elle sauva l’expédition.  La première fois en sauvant des vivres et des documents importants des eaux et la seconde en parlementant avec les Shoshone, une tribu particulièrement réfractaire au passage du groupe sur leur territoire.  Mais comme Sacagawea avait pour frère un des chefs, cela facilita les pourparlers.  Et pour ajouter à l’exploit, elle accoucha d’un fils, Jean-Baptiste durant le voyage.  L’expédition Sacagaweaput donc poursuivre son chemin à travers les Rocheuses en empruntant les rivières Clearwater, Snake et Columbia.  Ils passèrent les chutes de Celilo et l’emplacement de ce qu’est aujourd’hui la ville de Portland. Ils atteignirent le Pacifique en décembre 1805.  Pour marquer cet exploit, Clark grava le texte suivant sur le tronc d’un arbre : William Clark December 3rd 1805.  Au printemps suivant ils repartirent et arrivèrent à Saint-Louis le 23 septembre 1806.
Cette expédition permit de parfaire les connaissances géographiques de l’Ouest, d’identifier de nombreuses tribus indiennes inconnues jusque là, et devint la référence pour les années à venir qui virent l’ouverture des territoires de l’Ouest.

Pour en lire d’avantage sur cette expédition, vous pouvez lire l’ouvrage suivant:

AMERICA : L’EXPÉDITION DE LEWIS ET CLARK ET LA NAISSANCE D’UNE americaNOUVELLE PUISSANCE
Auteur : Denis VAUGEOIS
Éditeur : Septentrion
Paru : 2002
Disponible : Septentrion (pdf), Archambault (pdf)

 

L’année 2003 permettra aux Américains de rappeler l’acquisition de l’immense territoire de la Louisiane en 1803. On dira sans doute que « sous l’impulsion du président Jefferson », les États-Unis doublaient ainsi leur superficie.

Puis, ce sera le rappel de la fameuse expédition de Lewis et Clark qui avaient reçu le mandat de trouver une voie navigable vers le Pacifique. Partis en mai 1804 de Saint-Louis à l’embouchure du Missouri, ils reviendront en septembre 1806, après avoir passé deux hivers chez les Indiens. On dira alors tous les mérites des deux capitaines, mais sans doute peu de chose des Indiens qui ont accueilli les explorateurs ou des Canadiens qui ont servi de guides, de chasseurs et d’interprètes.

Depuis plusieurs années, Denis Vaugeois se passionne pour l’Amérique française, les rivalités franco-anglaises et les alliances franco-indiennes. De longues recherches poursuivies sur le terrain l’ont conduit sur les traces de Lewis et Clark et l’ont amené à questionner de façon personnelle l’expédition elle-même et sa portée. Il en est sorti America.

La déclaration d’indépendance de 1783 commençait par ces mots : « We the people of the United States ». Un demi-siècle plus tard, la formule aurait été « We are America ». À partir de 1803, les Américains prennent possession d’une partie du continent, mais n’hésitent pas à se prendre pour tout le continent. Ils sont les Américains. Ils sont l’Amérique. Ils le sont de droit divin. C’est leur « manifest destiny ». Aujourd’hui, elle leur suggère de se faire les gendarmes de la planète.

« America » est un nom qui a été créé en France en 1507. Denis Vaugeois a choisi d’en faire le titre général de son essai dont le sous-titre est L’expédition de Lewis et Clark et la naissance d’une nouvelle puissance.

Un livre bien documenté qui corrige bien des questions. Ainsi, l’interprète Toussaint Charbonneau n’est pas né en 1759, mais en 1767; malgré sa vie déréglée, il a fait baptiser son fils. Si Lewis le traitait avec un certain mépris, il était par ailleurs très apprécié de William Clark. Jefferson, pour sa part, a été un extraordinaire président, un homme des lumières, mais aussi un raciste dont les propos sur les Noirs sont absolument déroutants. Surtout si on jette un regard sur sa vie personnelle. Il n’avait jamais eu l’intention d’acheter la Louisiane!

America est aussi un cours de géographie politique avec ses quelque 25 cartes et l’occasion de découvrir des artistes tels Karl Bodmer, Alfred Jacob Miller et George Catlin ou des intellectuels tels John James Audubon et Francis Parkman.

Solidement documenté, America reste un ouvrage accessible et de lecture agréable.

Le drame de Mayerling

L’archiduc héritier d’Autriche, Rodolphe, le fils de l’impératrice Élizabeth (Sissi) et de l’empereur François-Joseph possède une âme tourmentée. Certains disent qu’il a hérité ce trait de caractère de sa mère, souvent dépressive.
Il est né le 21 août 1858 au château de Laxenbourg.  Il est le seul garçon parmi les quatre enfants du couple impérial.  Il reçoit le prénom du premier empereur germanique de la lignée des Habsbourg, Rodolphe 1er.
Devenu un jeune garçon, son éducation est confiée à Charles-Léopold de Gondrecourt. Ce dernier, reconnu pour ses méthodes cruelles et brutales, terrorise le jeune archiduc.  Rodolphe sort traumatisé de cette expérience.  Heureusement, l’impératrice exige qu’on remplace le précepteur par un autre homme dont l’approche éducative est beaucoup plus libérale.  archiduc_rodolpheMalgré ce changement bénéfique, le jeune homme se sent isolé dans un mode qu’il trouve froid.  Très rapidement, ses idées libérales s’opposent clairement avec celles de son père, l’isolant d’autant plus. La mort de son parent, le roi de Bavière, Louis II l’ébranle énormément.  Pour ajouter à ses frustrations, il se sent vieillir sans pouvoir accéder au trône.  En effet, devenir empereur lui permettrait d’apporter les réformes sociales qui lui tiennent tant à cœur.  Célibataire en 1879, on lui cherche une épouse.  Le choix s’arrête sur la princesse Stéphanie de Belgique.  Ce couple s’avère rapidement mal assorti. 
Toutes ses insatisfactions peuvent peut-être expliquer pourquoi il se met à déserter les bras de sa femme pour ceux de femmes plus légères et ce, malgré la naissance d’une fille.  Comme conséquence à ces écarts de conduite, il contracte une gonorhée très grave qu’il transmet à son épouse.  Des suites de ce mal, l’archiduchesse ne peut plus concevoir. De son côté, Rodolphe souffre d’impuissance.  Il tente de se soigner en ingurgitant diverses drogues.
En 1888, il rencontre une jeune fille, Marie Vetsera dont il s’éprend.  Après une supposée altercation avec son père qui exige de lui qu’il rompt avec la jeune Mayerling_1889fille, il quitte la capitale avec sa maîtresse le 28 janvier 1889. Il se dirige vers son pavillon de chasse de Mayerling.  Le 30 janvier, il est retrouvé mort dans sa chambre avec Marie Vetsera, les deux abattus par une arme à feu.  Il est quasi certain qu’il s’agit d’un meurtre suivi d’un suicide.  Après les funérailles, il est enterré dans la Chapelle des Capucines à Vienne.  Ce drame, on peut l’imaginer, eut un effet dévastateur sur l’impératrice Élizabeth.  Elle demeura toujours en deuil de ce fils tant aimé.

Pour en lire davantage, je vous suggère:mayerling_livre

MAYERLING
Auteur Claude ANET
Éditeur : Grasset
Paru : 11 janvier 2013
Disponible : Archambault (Epub), Amazon.ca (Kindle), Amazon.fr (Kindle)

 

 

L’incendie du Bazar de la Charité

La Bazar de la Charité est une vente de bienfaisance qui se déroulait annuellement à Paris.  Elle fut organisée pour la première fois en 1885 par un financier du nom de Henri Blount. Elle se tenait sur la rue du Faubourg Saint-Honoré.  Par la suite, l’événement se déroula à d’autres endroitsBazar_de_la_Charité_Reconstitution_d'une_rue_du_vieux_Paris.  En 1897, un hangar de la rue Jean-Goujon servit de théâtre au Bazar. Utilisant le thème du Moyen-Âge, tous les étals présentaient une façade médiévale.
En cette journée du 4 mai, la duchesse d’Alençon est présente sur les lieux.  Cette dame est la sœur de l’impératrice Élizabeth d’Autriche, la fameuse Sissi.  Elle vient tout juste de fêter ses 50 ans. Tout se passe très bien jusque vers 16h30.  À ce moment, la lampe de projection d’un cinématographe est à cours d’éther. Après avoir rempli le réservoir, un des projectionnistes frotta une allumette mais le réservoir était mal isolé. Les vapeurs d’éther prirent feu.  Prenant rapidement conscience du début d’incendie, on commença l’évacuation des personnes présentes.  Mais par malchance, un rideau s’embrincendie_bazarasa et le feu se répandit très rapidement.  Constatant l’accélération du brasier, les gens se mirent à paniquer.  Ils se bousculèrent et se piétinèrent.  En plein chaos, la duchesse d’Alençon dit à une jeune fille de partir et qu’elle sera la dernière à quitter. Elle veut s’assurer que tous et toutes soient  sortis. Ce fut la dernière fois qu’on la vit vivante.  L’incendie consuma tout le hangar en 15 minutes. Par la suite, les dépouilles calcinées des victimes furent transportées au Palais de l’Industrie pour leur identification.  En tout, cette tragédie aura coûté la vie à 126 personnes.  Sur les lieux du drame, une chapelle commémorative fut érigée en souvenir de cette journée du 4 mai 1897.  Pour les victimes non identifiées, la Ville de Paris fit construire un monument au cimetière du Père-Lachaise.

Sur le sujet, vous pouvez lire le roman suivant:part_flammes

LA PART DES FLAMMES
Auteur : Gaelle NOHANT
Éditeur : Héloïse D’Ormesson
Paru : 19 mars 2015
Disponible : Amazon.fr (Kindle)
Résumé :
4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, La Part des flammes, nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d’un roman feuilleton.

Le huitième Livre de Vésale

Barcelone, 1888. Quelques jours avant l’ouverture de l’Exposition Universelle, Daniel Amat, un jeune professeur d’Oxford, est de retour dans sa ville natale pour assister aux funérailles de son père. Il y apprend que ce dernier, médecin dans les quartiers pauvres de la ville, enquêtait sur les meurtres mystérieux de jeunes ouvrières. Leurs blessures rappelant étrangemlivre_vesaleent un ancien fléau ayant sévi il y a bien longtemps, la ville est la proie de toutes les superstitions. À l’aide d’un journaliste et d’un étudiant en médecine, Daniel reprend les investigations et découvre bientôt que les crimes sont liés à un mystérieux manuscrit, oeuvre d’un anatomiste du XVIe siècle, Vésale. C’est dans les galeries de tunnels souterrains qui courent sous la ville que Daniel mettra à jour l’incroyable secret qui hante Barcelone. Avec cette oeuvre monumentale saluée par une critique unanime, véritable labyrinthe de mystères et d’énigmes, Jordi Llobregat signe un thriller historique qui fera date. Au-delà de personnages aux ambiguïtés multiples, et d’une construction diabolique, il nous fait véritablement ressentir l’âme d’une ville, Barcelone avant l’apparition de l’électricité, plus fascinante, sombre et baroque que jamais. Magistral !

Auteur : Jordi LLOBREGAT
Éditeur : Le Cherche-Midi
Paru : 9 mai 2016
Disponible : Archambault (Epub), Amazon.fr (Kindle)

L’atelier des poisons

Auteur : Sylvie GIBERT
Éditeur : Plon
Paru : 18 avril 2016
Disponible : Archambault (Epub), Amazon.fr (Kindle), FNAC (Epub)

Quand le talent d’une jeune peintre intrépide la plonge au coeur d’une intrigue captivante. Paris, 1880. A l’académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n’est pas facile. L’apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d’un véritable talent et, surtout, d’une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n’en manque pas. De la force de caractère non plus. N’a-t-elle pas déjà prouvé qu’elle était prête à tout patelier_poisonsour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d’Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d’autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n’est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc  » ses yeux « . Des auberges mal famées jusqu’aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l’aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.

L’identité de Jack l’éventreur serait-elle enfin connue?

JaclCe célèbre tueur en série qui a sévit et terrorisé Londres à l’automne 1888 est suspecté d’avoir tué cinq jeunes femmes dans le quartier de Whitechapel : Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. jack_eventreurElles semblaient toutes avoir été victimes d’un tueur usant du même opus operandi. Elles étaient toutes prostituées et présentaient le même genre de blessures : elles eurent la gorge tranchée puis furent éventrées. Malgré toutes les enquêtes menées au fil des années, ces crimes sordides ne furent jamais élucidés. Plusieurs passionnés ont poursuivi des enquêtes et l’un d’eux pourrait avoir mis au jour une théorie solide. Parue dans le Daily Mail du 6 septembre 2014 une nouvelle fit beaucoup de bruit. En effet, Russell Edwards, simple promoteur immobilier, mais passionné par cette énigme, révéla qu’il avait trouvé l’identité de Jack l’éventreur.  Après plusieurs années de recherches , il est maintenant certain qu’il a enfin trouvé le nom du meurtrier.  Il s’agirait d’un coiffeur d’origine polonaise :kosminski Aaron Kosminski.
Pour en arriver à cette conclusion, Russell Edwards a fait analyser un châle, qu’il avait acheté dans une vente aux enchères et ayant appartenu à la quatrième victime  : Catherine Eddowes.
À l’aide de techniques poussées, les scientifiques ont pu trouvé des traces de sperme.  Les résultats de l’analyse d’ADN ont révélé une correspondance parfaite à ceux obtenus auprès des descendants de Kosminski. 
À l’époque cet individu faisait partie de la courte liste des suspects que Scotland Yard avait identifiés. En effet, il avait été reconnu par un témoin qui l’avait vu en compagnie de l’une des victimes juste avant l’assassinat de cette dernière. Le temps passant, il n’a jamais innocenté officiellement. Il est donc demeuré un suspect jusqu’à nos jours.  Il reste à voir maintenant si d’autres enquêtes sérieuses viendront corroborer celle étblie par Russell Edwards.jack_livre

Pour ceux et celles qui désirent en savoir davantage, vous pouvez lire le livre de Monsieur Edwards « Jack l’éventreur démasqué ».  Il est disponible chez:

Archambault, (Epub), Amazon.ca et Amazon.fr (Kindle)

 

9 avril 1865 : Fin de la Guerre de sécession

Le 9 avril 1865, la bataille d’Appomattox, mettait fin à la Guerre de sécession aux Etats-Unis.
Après la prise de la ville de Richmond par le général Grant, l’armée sudiste, avec à sa tête, le général Robert Edward Lee, ne compte plus que 26 000 soldats épuisés et affamés.  Pressé par les troupes de Grant et de Sheridan, il est forcé à tenter une ultime manoeuvre afin de se sortir de cette situation intenable.  Il vise une sortie près du village d’Appomattox Court House. Dès le début de l’affrontement, l’armée sudiste semble en bonne position après avoir enfoncer la ligne ennemie.  Mais d’autres régiments de confédérés se tenaient tapis et les ont encerclé.  Face à cette situation, le général Lee n’a eu d’autre choix que de se rendre.

grant-lee