Une étoile pour le Tsar

Quel extraordinaire destin que celui de Mathilde Kschessinska, prima ballerina assoluta du ballet impérial russe ! Elle a à peine dix-sept ans lorsqu’elle rencontre le futur tsar Nicolas II qui lui offre un palais à Saint-Pétersbourg et favorise ostensiblement sa carrière. Mais, malgré leur liaison, il reste éperdument amoureux de celle qu’il connaît depuis l’enfance et qui devient son épouse, la princesse Alix de Hesse-Darmstadt. etoile_tsarDès lors, rejetée, Mathilde s’étourdit dans la valse des amants, archiducs et aristocrates, les trahissant tour à tour sans vergogne, même lorsque le tsar, après que son épouse lui a donné quatre filles, dont la célèbre Anastasia, revient temporairement vers elle. À travers cette histoire éblouissante, renaît toute la cour impériale des Romanov vivant ses derniers feux et aveugle sur les événements menaçants qui se préparent. Tandis que l’empereur et sa famille sont assassinés, Mathilde réussit à fuir la Russie et à s’installer à Paris où elle se marie. Fondé sur des faits réels, ce roman, vibrant de passion et d’émotions, multiplie les rebondissements.
(Résumé tiré du site de La Procure)

UNE ÉTOILE POUR LE TSAR
Auteur : Adrienne SHARP
Éditeur : Pygmalion
Paru : Février 2012
Disponible : La Procure (Epub), Renaud-Bray (PDF, Epub)

Carnaval

Si la Nouvelle-Orléans est la plus française des capitales américaines, elle est aussi considérée par beaucoup comme la face obscure du pays, enfouie au cœur du sud profond. Construite sur des marécages sous le niveau de la mer, la ville est depuis toujours la proie de tornades, d’’ouragans, d’inondations, d’’épidémies. La nature du sol en fait une cité qui se fissure, où même les morts ne peuvent être enterrés normalement. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Ses habitants ont ainsi depuis longtemps l’’habitude de la menace. Et pourtant… Lorsqu’’en 1919 la ville devient la proie d’un mystérieux serial killer qui laisse sur les lieux de ses crimes d’étranges lames de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant toutes d’origine sicilienne, les rivalités ethniques s’exacerbent. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, et Ida, une jeune métisse, secrétaire de l’agence Pinkerton, vont tout faire pour résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets bien gardés. Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, l’Ange de la mort, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.

CARNAVALcarnaval
Auteur : Ray CÉLESTIN
Éditeur : Le Cherche-Midi
Paru : 22 juin 2015
Disponible : Amazon.ca (Kindle), Amazon.fr (Kindle), Archambault (Epub)

L’ultime destination d’Amelia Earhart

La célèbre aviatamelia_earhartrice, à bord de son bimoteur Lockheed Electra 10-E et accompagnée de son navigateur Fred Noonan, disparaissent des écrans radar en route vers l’ïle Howland dans le Pacifique le 2 juillet 1937.  Partie de Lae en Nouvelle-Guinée, elle vole en direction est et tente d’atteindre les Etats-Unis et ainsi devenir la première femme à faire le tour du monde en avion.  Elle n’atteint jamais l’Île Howland.  Les derniers contacts radio laissent présager des difficultés.  Amelia et Fred semblent s’être éloignés de la trajectoire prévue. Puis le silence… L’avion et son équipage ne furent jamais retrouvés.  Cette disparition est l’un des plus grands mystères de l’aviation.  Mais des équipes de recherche tentent encore aujourd’hui de percer le secret de cette énigme. L’organisation Tamelia_electrahe International Group for Historic Aircraft Recovery (TIGHAR), tente de prouver que l’avion a réussi à se poser sur l’Île de Nikumaroro dans l’archipel de Kiribati et que les deux aviateurs ont survécut probablement quelques jours, voir quelques semaines sur cette île inhospitalière.  En effet, l’environnement y est infesté de crabes de cocotier.  Cette espèce de crabe peut atteindre jusqu’à un mètre de circonférence. Mais qu’est-ce qui attire tant l’équipe du TIGHAR sur cette île?  Il faut dire que depuis la disparition d’Amélia Earhart, beaucoup de recherches et de découvertes ont été faites qui sont considérées par le groupe de recherche comme de bons indices.  Après plusieurs expéditions de recherche, TIGHAR s’apprête à repartir pour la huitième fois sur Nikumaroro cet été.  Ils vont tenter à nouveau de repérer l’épave de l’avion à quelques mètres de la plage. Lors d’une précédente expédition, ils avaient repérer une masse inhabituelle sous l’eau. nikumaroro-mapMais le petit sous-marin (ROV) utilisé pour l’exploration n’a pas fonctionné tel que prévu. Une photographie de la plage, prise quelques semaines après la disparition d’Amelia Earhart, laisse entrevoir une structure qui pourrait être celle de l’Electra avant qu’il ne soit englouti par l’océan. D’autres trouvailles faites au fil des ans militent en faveur de ce site pour poursuivre les recherches et enfin dissiper les doutes quant au destin de l’aviatrice.  Des artéfacts comme un sextant, un petit pot de crème pour masquer les taches de rousseur, des os féminins et masculins peuvent indiquer que des naufragés ont pu survivre sur l’île.  C’est en juillet que l’expédition devrait commencer ses recherches.  C’est un dossier à suivre…

Pour en lire davantage sur la vie d’Amélia Earhart, je vous suggère le livre suivant:last_flight

THE LAST FLIGHT
Auteur :  Amelia EARHART
Éditeur : Crown
Paru :     Décembre 2009
Disponible : FNAC (Epub), Amazon.ca (Kindle), Amazon.fr (Kindle)

Le cœur d’Auschwitz

Petite chose gardée précieusement cachée pendant cinquante ans, le cœur d’Auschwitz est une toute petite carte de vœux que Fania Steiner reçut de ses co-détenues au camp de concentration d’Auschwitz en décembre 1944 à l’occasion de ses vingt ans.coeur_Auschwitz  Cette carte en forme de cœur et pliée à la façon d’origami, est un témoignage édifiant de l’amitié et du courage que les prisonnières ont fait preuve durant ces jours sombres de leur existence. Douze d’entre elles, à l’aide de papier volé et de colle de fortune, ont écrit des petits mots pour Fania. On retrouve des phrases comme : « Notre victoire, ce sera de ne pas mourir » ou « Avec les autres, il faut rire. Quand tu pleures, cache-toi ».
Cette petite cartecoeur_origami fut préservée et cachée à la vue des nazis.  Si découverte, il est à peu près certain que les 12 jeunes filles auraient été exécutées. Même lors de la Marche de la Mort en janvier-février 1945, Fania a porté le précieux cadeau sous son aisselle pour qu’il ne soit pas découvert.  Elle survécut à cette épreuve surhumaine qui emporta la moitié des prisonniers obligés d’évacuer les camps de concentration trop près du front.  Elle dut cependant marcher pendant plusieurs jours, même si elle était épuisée et qu’elle était exposée à un froid polaire.  Elle fut éventuellement libérée et elle refit sa vie au Canada, à Toronto.  Longtemps, pour protéger sa fille, elle a gardé en elle le récit de sa vie à Auschwitz.  Ce n’est que plusieurs années plus tard, qu’elle ressentit le besoin de partager un peu de son expérience et fit don de son petit cœur.  Il est maintenant exposé au Centre commémoratif de l’Holocauste de Montréal.
Carl Leblanc, un documentariste, en visitant le Centre en 1998, est bouleversé par ce petit cœur semblant porter tant d’histoires en lui. Des questions lui passent par la tête : « Qui étaient ces femmes? », « Qui est cette Fania », « Comment ce petit objet s’est rendu jusqu’à nous? »  Pour répondre à ces questions, il décide de faire un film sur cette histoire touchante. Pour ce faire, il a dû procéder à une véritable enquête afin de retrouver les survivantes.  Son film intitulé « Le cœur d’Auschwitz » est le récit de cette quête.

En 2012, il publie une oeuvre de fiction, relatant son expérience.  Il s’agit du livre:artefeact

ARTÉFACT
Auteur : Carl LEBLANC
Éditeur : XYZ Éditeur
Paru : 1er novembre 2012
Disponible :  Archambault (Epub), Amazon.ca (Kindle), Amazon.fr (Kindle)

 

 

Lusitania 1915, la dernière traversée

Erik Larson raconte avec virtuosité la tragédie du Lusitania, un épisode crucial et trouble de la Première Guerre mondiale. 1er mai 1915. Tandis que la Première Guerre mondiale entame son dixième mois, le Lusitania, luxueux paquebot britannique, quitte New York pour rejoindre Liverpool. Près de 2 000 passagers profitent des équipements modernes de ce navire puissanlusitaniat et rapide surnommé  » le lévrier des mers « . L’Allemagne a classé en zones de guerre les mers entourant l’Angleterre mais le capitaine, William Thomas Turner, connait les règles interdisant les attaques de bateaux civils. Dans le périmètre du paquebot, à bord du sous-marin allemand U-20, le Kapitänleutnant Walther Schwieger décide néanmoins de passer outre ces règles. Le 7 mai, les deux vaisseaux progressent vers Liverpool et les pièces du puzzle – notamment l’orgueil, un brouillard fortuit et un secret bien gardé – s’assemblent pour produire l’un des pires désastres de l’histoire. Avec un sens de l’intrigue digne des plus grands thrillers, Erik Larson nous embarque dans l’atmosphère suffocante du sous-marin, éclairant d’une lumière inédite ces faits historiques qui contribuèrent à faire entrer les États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Nous vivons l’exaltation, la peur, la panique… La réalité dépasse toujours la fiction.

Auteur : Erik LARSON
Éditeur : Le Cherche-Midi
Paru : 16 mai 2016 (date sujette à changement)
Disponible : Archambault (Epub)

Le Schindler britannique

Beaucoup de gens ont sûrement vu le beau film de Steven Speilberg « La liste de Schindler ». Ce film raconte l’histoire d’Oskar Schindler, industriel autrichien, qui, pendant toute la durée de la deuxième guerre mondiale, pu réussir à sauver environ 1200 juifs, en les faisant travailler dans son usine de fabrication de munitions.  Il a même acheté le silence de nombreux officiers nazis afin de préserver la vie de ses travailleurs.  Cette histoire n’est pas unique.  Il est bon de savoir qu’il a existé d’autres héros de la trempe de Mr. Schindler lors de cette période affreuse de l’histoire de l’humanité.nicholas_winton
Un de ces héros est un britannique : Nicholas Winton.  En fait son vrai nom est Nicholas Wertheim.  Sa famille est d’origine juive allemande, mais elle s’est installé en Grande-Bretagne et s’est convertie au christianisme. Afin de mieux s’intégrer à leur nouveau pays, ils ont pris le nom de Winton.
En 1938, alors employé de la bourse de Londres il est de passage à Prague pour visiter un ami. Il est sensibilisé au sort des enfants juifs en visitant un camp de réfugiés pendant son séjour.  Son ami tchécoslovaque participe à des sauvetages d’enfants et cela lui donne l’idée d’en faire de même.  Il monta donc une petite entreprise qui permit à plusieurs centaines d’enfants d’éviter les âffres du régime nazi.  Pour atteindre son but, il travailla à convaincre les autorités britanniques d’accepter de recevoir des enfants, mêmes si ceux-ci ne pouvaient pas tous présenter des papiers d’identité conformes.  Une fois que Londres accepta de baisser ses exigences, il commença à organiser des convois.  Il réussit à évacuer 669 enfants répartis dans 8 convois.  Une ombre au tableau, le 9e train ne put jamais partir et 250 enfants disparurent à tout jamais.
Pendant longtemps, plusieurs de ces rescapés et leurs familles ne surent à qui ils devaient la vie.  Ce n’est que 50 ans plus tard, que le tout est révélé au monde.  C’est sa femme qui trouva dans une vieille sacoche remisée au grenier, la liste des enfants et la correspondance entre son mari et les parents de ces enfants.
En septembre 2009, un train en partance de Prague, avec à son bord plusieurs des enfants, atteignit Londres où les attendait leur sauveur.
Il reçu de nombreuses distinctions et s’éteignit paisiblement le 1er juillet 2015 à nicholas_winton_livrel’âge de 106 ans.

Pour en apprendre davantage, vous pouvez lire le livre écrit par sa fille Barbara Winton : « If it’s not Impossible : The Life of Nicholas Winton », paru chez l’éditeur Troubador Publishing Ltd. 
Disponible : Amazon.ca (Kindle), Amazon.com (Kindle)