Cathédrale Santa Maria Del Mar

Comme son nom l’indique, la cathédrale Sante Maria Del Mar est située tout près de la mer, en plein cœur de Barcelone, dans le quartier de la Ribeira.  Cette partie de la ville était habitée, au Moyen-Âge par des marins, pécheurs, ouvriers du port, marchands et artisans. Dédiée aux marins, la Cathédrale de la mer a été construite dans le pur santa_maria_del_marstyle gothique.  Mais fait inusité, cet édifice religieux exceptionnel, a été construit par de simples villageois vivant à proximité. Comme c’est le cas pour toutes les cathédrales, il a fallut plusieurs décennies pour la construire. Ainsi, la construction s’est échelonnée de1329 à 1383. Et tous les habitants du quartier de la Ribeira semblent avoir participé d’une quelconque façon à son édification. Il faut souligner ici l’apport inestimable des « bastaixos » (débardeurs) travaillant au port et qui aidèrent à transporter les lourdes pierres débarquées des bateaux et celles extraites de la carrière Montjuïc, jusqu’au chantier de construction.  C’est l’architecte Berenguer de Montagut qui dessina les plans et qui dirigea les travaux.  Mais ce qu’il faut retenir de cette cathédrale, c’est qu’elle était la cathédrale des pauvres. Contrairement à l’autre cathédrale, celle de Seu, qui était considérée comme officielle, Santa Maria Del Mar était accessible à tous, et présentait une décoration denuée d’extravagances.  Encore aujourd’hui, elle évoque un caractère d’humilité et de paix.  Elle fut inaugurée le 15 août 1384.  En 1428, un tremblement de terre causa des dommages.  La très belle rosace s’effondra.  Elle fut remplacée et depuis, elle n’a plus connu de modifications substantielles jusqu’en 1936, où durant la guerre civile, l’autel ainsi que certaines images furent brûlés.  De nos jours, elle est une attraction touristique incontournable de la capitale de la Catalogne.

Un excellent roman a été écrit et dont l’action se situe au moment de la construction de la cathédrale. Il s’agit de:

LA CATHÉDRALE DE LA MER
Auteur : Ildefonso FALCONES
Éditeur : Pocket
Paru : 18 juin 2009
Disponible : Amazon.fr (Kindle)

cathedrale_mer

RÉSUMÉ (tiré du site Renaud-Bray)
Au coeur de la Barcelone médiévale, de la Grande Peste à l’Inquisition, Arnau, jeune paysan, endure les pires tourments et humiliations pour devenir un homme libre. Son destin hors du commun en fera le héros de tout un peuple…
Au XIVe siècle, au rythme de la construction de l’église Santa María del Mar chef-d’oeuvre du gothique catalan édifié « pour le peuple et par le peuple » en un temps record (cinquante-sept ans) , le lecteur suit pas à pas le parcours semé d embûches d’Arnau Estanyol pour conquérir sa liberté. Fils d’un paysan exilé à Barcelone, devenu membre des bastaixos une confrérie de porteurs de pierres chargée de convoyer leurs chargements jusqu’à la future cathédrale , puis vaillant soldat du roi, il fait fortune avec l’aide du juif Hasdai, dont il a sauvé les enfants. Le voilà riche cambiste, consul… et époux, bien malgré lui, de la pupille du roi. Malgré son statut et ses nombreuses responsabilités dans la cité catalane, il saura résister aux plus terribles machinations, à l’Inquisition, et n’aura de cesse de défendre les pauvres et les esclaves…
Ce roman foisonnant de personnages et de rencontres, de trahisons et d’histoires d’amour est un tourbillon. Acteur et témoin des grands maux de l’époque, son héros est tour à tour confronté aux conflits militaires, aux révoltes populaires, à la Grande Peste et aux hérésies. Par-delà l’intrigue menée de main de maître par Ildefonso Falcones, La Cathédrale de la mer est aussi un chant d’amour à une ville et à ses habitants, ainsi qu’un hymne à la fraternité.

La tombe d’Aristote aurait été découverte

Une découverte archéologique a été faite récemment en Macédoine. Plusieurs archéologues s’entendent pour affirmer que la tombe du célèbre Aristote aurait été retrouvée. aristoteLongtemps, l’on pensait que le lieu d’inhumation de cet homme se trouvait à Chalcis (Chalkida  aujourd’hui) car il était décédé précisément dans cette ville grecque.  Mais, il semble, que ses cendres auraient été ramenées à Stagire, la ville de ses origines.  Et c’est dans les ruines de cette ville antique que les archéologues croient que l’on pourrait retrouvé l’emplacement de sa tombe.
Aristote, est un philosophe grec né en Macédoine en 384 et décédé en 322 avant J.C. est l’un des philosophes les plus importants de l’Antiquité. Il est en effet, le seul à avoir abordé tous les aspects de la vie dans ses écrits.  Il fut, pendant près de vingt ans le discipline de Platon à l’Académie fondée par ce dernier. Par la suite, il devint le précepteur d’Alexandre le Grand. Après quelques années, il revint à Athènes où il stagirefonda une école, le Lycée.  Dans cette institution, il enseignait bien entendu la philosophie. Le matin, les cours étaient réservés aux initiés, tandis que ceux de l’après-midi pouvaient accueillir toutes les personnes intéressées.  En -327, Alexandre le Grand fit exécuté un neveu d’Aristote.  Il prit ses distances d’Alexandre à partir de ce moment. Lorsque ce dernier meurt, Aristote fuit Athènes par peur des représailles de certains qui jugent qu’il manque de piété.  Il se retire à Chalcis avec sa famille et meurt l’année suivante.

 

Le nombre Dieu

En Espagne, l’évêque de Burgos est bien décidé à faire ériger la plus
grande et la plus lumineuse cathédrale du pays. Il fait alors appel au jeune
maître bâtisseur Henri de Rouen, qui détient le très précieux secret du
nombre d’or. Teresa, jeune peintre aux origines cathares doit s’adapter à
ces nouvelles règles architecturales qui ne laissent que peu de place à la
peinture. Son art et l’atelier qu’elle dirige y survivront-ils ?
À l’aube du XIIIe siècle, alors que les rois d’Europe lancent les dernières
croisades en terre Sainte, les évêques portent tous en eux le rêve d’ériger
leur propre cathédrale. Avec Chartres, Rouen et Notre-Dame-de-Paris,
la France a lancé un mouvement architectural sans précédent et plus
personne ne peut imaginer un édifice sans y laisser toute sa place à la
lumière. Nous sommes aux débuts de l’art gothique.
En Espagne, l’évêque de Burgos est bien décidé à faire ériger la plus
grande et la plus lumineuse cathédrale du pays. Il fait alors appel au jeune
maître bâtisseur Henri de Rouen, qui détient le très précieux secret du
nombre d’or. Teresa, jeune peintre aux origines cathares doit s’adapter à
ces nouvelles règles architecturales qui ne laissent que peu de place à la
peinture. Son art et l’atelier qu’elle dirige y survivront-ils ?
Dans cette parenthèse médiévale où la femme jouit d’une grande liberté,
dans cette période lumineuse du culte de l’amour et de l’intelligence,
Teresa va réussir à faire de Henri de Rouen son allié et bien plus encore.
Mais leur amour va-t-il pouvoir dépasser tous les diktats pour faire de
cette cathédrale l’oeuvre de leur vie ?

LE NOMBnombre_dieuRE DIEU
Auteur : Jose-Luis CORRAL
Éditeur : HC Éditions
Paru : 26 février 2015
Disponible : Amazon.fr (Kindle),

Les janissaires

Janissaire. Ayant souvent entendu ce terme, je ne m’étais jamais penché sur sa signification et ce à quoi il pouvait référer.  Mes recherches m’ont plongé dans l’empire ottoman, un empire peu connu de nous, occidentaux.  Les janissaires est un corps d’élite de l’infanterie ottomane.  Les Turcs, un groupe ethnique provenant des steppes asiatiques ont surtoujanissairest développer au fil du temps leurs habilités comme cavaliers.  Mais leur aptitude comme soldat de terre a toujours laissé à désirer. Cela explique pourquoi ils ont voulu à un certain moment, pallier à cette lacune en créant un nouveau groupe de militaires, qui ne serait constitué que de soldats d’élite.  Le nom même de janissaire (yeniçeri) veut dire en turc « Nouvelle milice ».  Pour constituer ces groupes de janissaires, les Turcs n’ont pas hésité à utiliser des esclaves chrétiens de 10 à 15 ans.  Ceux-ci étaient choisis au sein des territoires conquis par l’empire.  Il était donc normal d’y retrouver des grecs, bulgares, serbes, russes, ukrainiens, roumains, albanais, croates, hongrois, arméniens et géorgiens. Pour « prélever » leurs recrues, les ottomans ont mis au point une règle.  Celle-ci appelée « devchirmé » consistait à sélectionner un fils sur quarante. Les familles des 39 autres garçons devaient assumer les dépenses du voyage de l’élu vers la capitale de l’empire.  Créée en en 1334 par Orkhon, fils d’Osman 1er, cette nouvelle faction de l’armée mit peu de temps à se distinguer. Tant et si bien qu’elle devint le cœur même de l’armée ottomane. Faciles à identifier, les janissaires portaient un haut turban blanc orné de plumes. Leur simple costume suffisait à imposer le respect. Puis, les années passant, ils devinrent si puissants qu’ils formaient presque un pouvoir que les sultans ne pouvaient contourné.  Vers le début du XVIIIe siècle, le rapt d’enfants chrétiens cessa et le recrutement se fit de plus en plus au sein même de la communauté turque.  On cessa de les considérer comme des esclaves.  Les janissaires obtinrent même le droit de fonder des familles.  Avec leurs nouveaux privilèges, se développa en leur sein une forme résistance au pouvoir.  Ils se mirent à se révolter et devinrent une réelle menace pour le pouvoir du sultan. Cela explique pourquoi au XIXe siècle, le sultan Mahmoud II décida de se débarrasser de ce groupe encombrant et menaçant.  En juin 1826, les janissaires sont massacrés.  Cette tuerie fit plus de 8000 morts parmi le corps d’élite.  Les jours suivants, d’autres furent exécutés, exilés et massacrés.  En tout, cette tuerie fit 120 000 morts.  Certains survécurent mais leur pouvoir de jadis ne ressuscita jamais.

Un bon livre sur les janissaires est le suivant : complot_janissaires

LE COMPLOT DES JANISSAIRES : L’EUNUQUE HACHIM MÈNE L’ENQUÊTE
Auteur : Jason GOODWIN
Éditeur : Plon
Paru : Avril 2007

Résumé :
Au coeur de l’Empire ottoman en 1836, une série de meurtres menace le fragile équilibre du pouvoir. Une concubine est étranglée dans le harem du palais et un jeune officier est retrouvé assassiné dans les rues d’Istanbul.

Hachim, un détective peu ordinaire – c’est un eunuque -, connu pour sa rare intelligence et sa discrétion, va mener l’enquête pour trouver le coupable. Il nous guide à travers les luxueux sérails du palais et les rues grouillantes de la cité, et s’appuie tour à tour sur un ambassadeur polonais grincheux, un danseur transsexuel et une reine créole native des îles. Et surtout il nous introduit dans le cercle très fermé des Janissaires, auxquels le sultan a fini par enlever tout pouvoir.

Mais les Janissaires ne seraient-ils pas en train d’échafauder le plan d’un retentissant retour ?

Ce polar historique marque l’entrée remarquée du jeune historien Jason Goodwin dans le domaine romanesque. Ce livre est le premier d’une série d’enquêtes menées par Hachim, le détective ottoman.

Jason Goodwin a étudié l’histoire byzantine à l’université de Cambridge. Il est l’auteur d’une histoire de l’Empire ottoman et d’un récit de voyage intitulé Chemins de traverse (Phébus, 1995).

 

De la monnaie romaine trouvée en Espagne

De simples travaux d’excavation ayant pour but l’installation d’une ligne électrique souterraine ont permis récemment la mise au jour d’environ 1300 livres de pièces de monnaie romaines dans la ville de Tomares près de Séville en Espagne.  Ces pièces de bronze et d’argent étaient réparties dans 19 amphores en terre cuite. Il s’agit d’une importanroman_coins_spainte découverte.  Elle n’a que très peu d’équivalents à ce jour.
Les premières analyses démontrent que ces pièces de monnaie n’ont probablement jamais été mises en circulation.  Elles devaient servir à payer la solde des soldats ou le paiement des salaires des fonctionnaires.  Elles portaient toutes l’effigie des empereurs Constantin et Maximin.  Elles remonteraient donc à environ à l’an 310 de notre ère.  Les romains ont envahi la péninsule ibérique en 206 avant J.C. et y sont demeuré pendant 700 ans.

Pour lire un roman de cette époque de l’Histoire de l’Espagne (Hispanie), je vous suggère le livre suivant:
the_eyes_of_rome
THE EYES AND EARS OF ROME IN SPAIN
Auteur : John L. MANCINI
Paru : Janvier 2001
Disponible :  DBFICTION

 

 

L’armée immortelle de l’empereur Qin

Premier empereur de Chine (247 – 210 av J.C.), Qin Shi Huangdi s’est forgé au fil du temps une réputation de tyran et de mégalomane. Il semble qu’il n’avait peur de rien, sauf peut-être de la mort. Pour se protéger du monde menaçant de l’au-delà, il chercha une idée susceptible de le protéger après son décès.  La meilleure qui lui vint à l’esprit fut de se constituer une armée devant protéger son tombeau.china-1269577_1920  Il fit donc construire son mausolée en employant 700 000 travailleurs pendant 36 ans.  Ceux-ci confectionnèrent 8000 soldats en terre cuite.  Ils firent bien attention à ce que les traits et l’apparence vestimentaire des soldats soient individualisés.  À la fin des travaux, il semble, d’après des historiens de l’époque, que les travailleurs furent emmurés vivants dans le mausolée afin de préserver les secrets de la construction de la nécropole. Ces faits nous ont été rapportés par un dénommé Sima Qian, qui fit le récit de cette construction dans son ouvrage intitulé Les Mémoires historiques.
C’est en 1974 que fut découverte cette armée d’argile.  Un cultivateur nommé Yang Zhifa et d’autres paysans, en raison de la sécheresse sévissant cette année-là, décidèrent de construire un puits.  C’est en creusant la terre qu’ils tombèrent sur des fragments de terre cuite ainsi que sur des pointes de flèches.  Dans les mois qui suivirent, les premières recherches archéologiques ne tardèrent pas à livrer à la face du monde ce secret si bien gardé. En tout, 8 fosses ont été excavées et permirent de mettre au jour l’armée complète.  Depuis le 4 avril 1987, l’armée de terre cuite, est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité.

Sur le sujet, je vous suggère les livres suivants:

LE GRAND EMPempereur_automatesEREUR ET SES AUTOMATES
Auteur : Jean LEVI
Éditeur: Éditions Alban Michel
Paru : 10 janvier 1985
Disponible : Amazon.fr (Kindle), Archambault (Epub)

Résumé :

Voici le roman de tordre absolu, tel que le voulut Ts’in Che-houang ti, Premier Auguste Empereur, sur l’ensemble de l’Empire chinois, au IIIe siècle avant notre ère. Après avoir arrêté l Histoire en instaurant le règne de la nécessité pure et enfermé l’espace dans une grande muraille, l’Auguste Empereur veut abolir le temps. Il finit son règne entouré d’automates hydrauliques et croit avoir ainsi prise sur les êtres. Déjà, il rêve de diriger les hommes comme on dirige des machines. Mais il n’est peut-être lui-même qu’un pantin entre les mains de son premier ministre. Il meurt en voyage et, conservé dans de la glace, on continue à lui servir des plats et à prendre ses ordres comme s’il était vivant… Jouant avec les multiples miroirs de la civilisation chinoise, cruelle et raffinée, voluptueuse et conquérante, ce roman révèle l’étonnante figure de ce Premier Empereur et brosse ainsi le portrait d’une Chine à la fois ancestrale et moderne.


TERRY WILLIAMS ET LES SOLDATS DE L’EMPEREUR QIN
Auteur : Julien LAMON
Éditeur : Éditions Persée
Paru : 20 avril 2016
Format : Ebook
Disponible : Amazon.fr (kindle), Amazon.ca (kindle), Decitre (ePub), Archambault (ePub), Renaud-Bray (ePub), Kobo

Résumé :

Terry Williams, jeune archéologue helvético-américain vit une vie paisible avec sa fille Chloé à Luan, dans le canton de Vaud. Son quotidien est rythmé par les fouilles archéologiques, et les conférences qu’il donne dans de nombreux pays. Tout semble se dérouler normalement, jusqu’au jour où l’excentrique milliardaire Richard Cassaro enlève sa fille et oblige Terry à travailler pour lui, sur des sites archéologiques très bizarres. Les recherches de Terry vont l’emmener aux quatre coins du monde, l’entraînant sur des lieux inédits, et mettant à jour des révélations plus étranges les unes que les autres. Entre des statues qui prennent vie, des cadavres qui réapparaissent après des centaines d’années, et des secrets Nazis dévoilés, Terry Williams, en archéologue pointilleux et cartésien, verra son esprit et sa vie chamboulés à travers ces aventures incroyables. Julien Lamon est né à Genève (Suisse) en 1985. Terry Williams et les soldats de l’Empereur Qin est son premier roman. Passionné depuis l’enfance par les livres et l’écriture, il veut transmettre sa passion, et faire découvrir les histoires qu’il crée à ses lecteurs.

 

 

Feu grégeois

Sa fabrication devenue un mystère aujourd’hui, le feu grégeois, aussi appelé « feu liquide » était très utilisé durant le Moyen-Âge.  Il consistait en une mixture qui une fois enflammée était extrêmement difficile à éteindre.  Cette arme redoutable et redoutée pouvait être à la fois utilisée sur terre comme sur mer.  Lefeu_gregeois feu était propulsé à l’aide de siphons, de lance-flammes.
Cette invention a fort probablement été mise au point par le Byzantins.  Ceux-ci l’utilisèrent principalement pour attaquer les flottes ennemies.  Comme cette arme amenait aux Byzantins un avantage énorme sur leurs adversaires, la recette de la mixture demeura un secret militaire qui n’est même pas parvenu jusqu’è nous.  Nous savons seulement que l’ingrédient principal devait être le salpêtre.  Ensuite, on y ajoutait probablement de la résine de pin, du napthe, de l’oxyde de calcium.  Le feu grégeois disparut vers 1453 avec la chute de Constantinople.  La recette se perdit, jusqu’à ce qu’un certain Dupré la redécouvre par accident.  Il partagea sa trouvaille avec le roi Louis XV.  Celui-ci, un peu effrayé par la force de cette arme, préféra ne pas l’utiliser par humanité pour ses adversaires.

Si cette invention vous intéresse, il existe un roman qui en fait son sujet principal. Il s’agit de :

larmes_diable

Auteur : C.J. SANSOM
Éditeur : Belfond
Paru : 13 février 2012
Disponible : Archambault (Epub)

 

L’atelier des poisons

Auteur : Sylvie GIBERT
Éditeur : Plon
Paru : 18 avril 2016
Disponible : Archambault (Epub), Amazon.fr (Kindle), FNAC (Epub)

Quand le talent d’une jeune peintre intrépide la plonge au coeur d’une intrigue captivante. Paris, 1880. A l’académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n’est pas facile. L’apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d’un véritable talent et, surtout, d’une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n’en manque pas. De la force de caractère non plus. N’a-t-elle pas déjà prouvé qu’elle était prête à tout patelier_poisonsour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d’Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d’autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n’est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc  » ses yeux « . Des auberges mal famées jusqu’aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l’aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.

La salle à manger pivotante de Néron

Il s’appelait Lucius Domitius Ahenobarbus. Mais le 25 février 50, il devient le fils de Claude sous le nom de Tiberius Claudius Nero. Désormais, on l’appellera Néron.
Cet homme, fut à la fois décrit comme un poête, un assassin, un fou, un mégalomane. Mais il fut aussi bâtisseur.  Il est à l’origine d’une merveille architecturale éphémère  qui occupait une partie de la ville de Rome : la Domus Aurea.

domus_aurea

Aujourd’hui de simples ruines, cet immense palais s’élevait fièrement au centre de Rome.  Il occupait un espace d’environ 2 kilomètres carrés.  Comprenant plusieurs pavillons décorés de dorure, des jardins avec des fontaines et jeux d’eau, des thermes, un immense lac artificiel pour permettre des reconstitutions de batailles navales, une statue de 30 mètres représentant Néron.  Mais il y avait aussi, chose assez particulière pour l’époque : une salle à manger pivotante.  Celle-ci, située au sommet de la seule tour du complexe.  Elle tournait sur elle-même, jour et nuit.  Elle permettait aux convives de profiteneron_salle_mangerr d’une vue exceptionnelle sur la ville.

Au centre de cette structure s’élevait un piler de plus de 10 mètres de haut sur 4 mètres de diamètre. Des arcs reliaient les murs et le pilier. Pour assurer le pivotement, un système de roulement à billes fut pensé.  Trois cavités circulaires dans lesquelles étaient placées des sphères assurait le mouvement rotatif.