Sa fabrication devenue un mystère aujourd’hui, le feu grégeois, aussi appelé « feu liquide » était très utilisé durant le Moyen-Âge. Il consistait en une mixture qui une fois enflammée était extrêmement difficile à éteindre. Cette arme redoutable et redoutée pouvait être à la fois utilisée sur terre comme sur mer. Le feu était propulsé à l’aide de siphons, de lance-flammes.
Cette invention a fort probablement été mise au point par le Byzantins. Ceux-ci l’utilisèrent principalement pour attaquer les flottes ennemies. Comme cette arme amenait aux Byzantins un avantage énorme sur leurs adversaires, la recette de la mixture demeura un secret militaire qui n’est même pas parvenu jusqu’è nous. Nous savons seulement que l’ingrédient principal devait être le salpêtre. Ensuite, on y ajoutait probablement de la résine de pin, du napthe, de l’oxyde de calcium. Le feu grégeois disparut vers 1453 avec la chute de Constantinople. La recette se perdit, jusqu’à ce qu’un certain Dupré la redécouvre par accident. Il partagea sa trouvaille avec le roi Louis XV. Celui-ci, un peu effrayé par la force de cette arme, préféra ne pas l’utiliser par humanité pour ses adversaires.
Si cette invention vous intéresse, il existe un roman qui en fait son sujet principal. Il s’agit de :
Auteur : C.J. SANSOM
Éditeur : Belfond
Paru : 13 février 2012
Disponible : Archambault (Epub)